Arcandyas une planète aux paysages variés ainsi que d’une beauté sans nom n’a pourtant que son apparence esthétique d’angélique. La grande capitale nommée Lycias, sa spécificité était d’être surplombée par un arbre appelé Yggdrasill, un gigantesque frêne toujours vert où le peuple s’amasse pour y prier le créateur de tout sur ce monde : Chakravartin.
Dès la naissance le peuple vis dans un monde qui semble normal où la paix y règne en apparence et où le taux de criminalité est de zéro … depuis toujours.
Au fil que les années passèrent, la compréhension que cette paix n’était autre qu’une illusion envahissait l’esprit de quelque personnes. La fiction paisible cacher en fait une sombre réalité, la planète entière était sous l’influence d’un Etat totalitaire.
Cet Etat existé depuis des centaines d’années, un Etat dit indestructible. Cet Etat était appelé Herekore State à cause de son leader, Herekore, un homme dit invisible, aucun des habitants d’Arcandyas n’avait vus son visage.
Nous sommes un petit groupe qui pense que ceci doit cesser.
Sept femmes opprimées de toute liberté inconsciemment. Toutes formées depuis le plus jeune âge aux traditions de Lycias : arts martiaux et méditations étaient notre quotidien. Cette tradition était spécifique aux femmes « pour ne pas se faire opprimer par les hommes » qu’ils disaient.
Cette situation a assez durée. A nous sept, nous comptons renverser Herekore et son Etat.
Tel est l’histoire de la révolution d’Arcandyas.

Chapitre 1 : Le Sang de la Révolte

Un jour comme les autres se leva sur Lycias. Les rayons du soleil traversaient les volets entre-ouverts, illuminant peu à peu la pièce de sa lumière. Sept lits commençaient à être submergés d’une lumière puissante accompagnée de cette chaleur matinale.
Le rite matinal prit place. Les sept silhouettes se soulevèrent brusquement et firent apparaître de magnifiques chevelures aussi différentes les unes que les autres :
Dans le premier lit, on vit apparaître une chevelure verte. C’était Ryofu Housen, considérée comme étant la plus grande spécialiste du combat avec les jambes.
Dans le second, on vit se lever une très longue chevelure mauve cachant un œil. Il s’agissait de Kan’u Unchou, la plus grande manipulatrice du Seiryutõ d’Arcandyas, mais également considérée comme une des plus grandes combattantes de la planète.
Une chevelure bleutée aux reflets violets émergea du troisième lit. Il s’agissait de Saeko Busujima, l’experte du Kendo et du combat au corps à corps.
Dans un autre lit, une chevelure rougeâtre laissait apparaitre, au travers d’une mèche, un iris doré considéré comme hors du commun. Il s’agissait de Yagyu Jubei, une grande spécialiste du Daishō.
Au loin, deux silhouettes sortaient de la pièce. La première arborait une coupe de cheveux rosée. Elle appartenait à Lightning, une experte dans le maniement du sabre ainsi qu’une grande spécialiste des armes à feux. La seconde présentait de longs cheveux ondulés écarlate, masquant également un œil. C’était Knightwalker, une maître d’armes.
Les cinq autres filles ne tardèrent pas à sauter de leurs lits afin de suivre le pas. Kan’u, elle, tardait à les suivre. Elle s’arrêta devant la fenêtre, ouvrit les volets et regarda à l’extérieur. La rue était calme. Les gens se pressaient comme à leurs habitudes à la boulangerie du coin de la rue. Les oiseaux chantonnaient. Un début de journée habituel à Lycias.
Après avoir été rejoint par la retardataire, les filles commencèrent leur entraînement matinal. Elles furent rapidement interrompues par un bruit assez inhabituel. Des pleures assourdissant s’élevaient de la rue adjacente. Il était rare d’entendre des cris dans la ville considéré comme parfaite aux yeux du monde. Les façades, habituellement blanches de pureté, furent rapidement comblées de noires, noires de monde. Les fenêtres étaient toutes occupées, un second fait inhabituel en ce début de matinée. Les filles s’étaient également précipitées à la fenêtre et observèrent la scène : un simple enfant, à genoux, braillant jusqu’à extinction de voix devant un homme massif vêtu d’un costume de militaire. L’homme souleva l’enfant d’un bras et lui hurla des atrocités au visage en lui ordonnant de se taire. L’enfant, pétrifié, ne pouvait cesser de geindre, c’était Djigo un jeune enfant que le désespoir habitait prenant sa source dans la douleur qu’il ressentait suite à la mort de sa mère, décéder dans de mystérieuses circonstances, le rapport officiel faisait état d'une indigestion de banane, mais cela ne fait que cacher l'affreuse vérité de sa mort. C’est alors que Yagyu aperçue un logo sur la veste de l’homme : un H doublé d’un K. C’était le logo symbolisant l’appartenance à l’Etat Herekore, une haute instance de l’État-major de la nation. Devant les pleures de l’enfant, le soldat fronça les sourcils et jeta violement à terre le garçon qui ne cessa point de geindre. C’est alors, qu’avec effroi et dans un silence de mort, la rue entière vie la jambe du général se lever au-dessus de la tête du jeune Djigo, lui faisant de l’ombre de part la taille de sa jambe. Le pied se rabattit sur son visage. Sa tête fut écrabouillée instantanément. La foule se tue, aucun bruit ne se fit entendre, même les oiseaux avaient cessé de chanter.
Instantanément, un fourgon arriva sur la scène, des soldats en sortirent afin de nettoyer en un rien de temps la scène où le sang avait recouvert la rue.
Les sept femmes, spectatrices de la scène depuis la fenêtre, furent prit d’un élan de haine. Une haine nourrie depuis leurs plus jeunes âges. Tout en faisant un pas en arrière, Kan’u se retourna et dit d’une voix roque : « Trop s’en est trop, il est temps d’agir ».
En un bref mouvement de cheveux qui fendit l’air, chaque fille se dirigea vers un mûr, chacun recouvert de poster, d’affiche quelconque et de cadre assez hideux et en un mouvement les décrochèrent. Tapis derrière ces morceaux de papiers décoratifs, des plans, des articles de journaux, des dessins, des photos, des tas et des tas d’informations datant d’une dizaine d’années et d’hier. Une tactique élaborée depuis des années allait voir le jour, une rébellion allait commencer et personne ne pouvait la soupçonné.